You don't know me, it's a fact. |Jeremiah

You don't know me, it's a fact. |Jeremiah Rpattz14

NOUS NE DISCUTONS PAS LA FAMILLE. QUAND LA FAMILLE SE DÉFAIT, LA MAISON TOMBE EN RUINE.

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jeremiah a. harlow && taliyah v. harlow

- Je n'accepte pas votre feuille.

- Mais je finissais d'écrire mon nom.

- Vous avez dépasser l'heure.

- Oh, mais tu sais que t'es trop sympa de me ramener chez moi!

- Avec une aussi jolie fille, chaque minute est un bonheur.

- Oh, arrête avec ton baratin de dragueur, mais merci.

- Allez, rentre chez toi...

- Tu ne veux pas que je reste un peu plus longtemps.

- Oh, ça serait pas top. Tu sais mon frère pourrait rentrer n'importe quand....

- Oh oui, ton frère, je comprend.

- Rentre bien, don juan!

Bonne nuit, ma beauté.

- Quoi ?

[HJ: J'ai mis énormément de temps à répondre, j'en suis désolée. C'est juste que les cours m'ont bouffés le temps & l'énergie]
Il était seulement six heures et trente minutes, que déjà j'étais réveillé depuis une demi-heure. Putain de journée! Rester dans mon lit ne me servirait à rien à part peut-être m'énerver un peu plus. Je me dirigeais vers ma douche et me prenait les pieds dans les draps trainant à terre. Je faillis tomber mais me rattrapais de justesse. A peine étais-je levé que déjà j'attendais avec hâte que cette journée se termine. Je me dirigeais tranquillement vers ma douche, faisant ben attention où je mettais les pieds et m'y faufilait pour y rester durant une longue heure. Je me séchais plus m'habillais d'un simple T-shirt blanc au col en V et d'un jean délavé. Ca m'allait parfaitement, comme tous les autres habits, tout m'allait ! C'était dans ma nature d'être aussi ... parfait. Un petit tour de mains dans ma chevelure, et voilà que j'étais coiffé. Je finissais de me faire encore plus parfait que je ne l'étais. Un bon petit-déjeuner et je me dirigeais vers le bahut, prenant le soin de fumer un joint avant pour me détendre.

Arrivé à l'université, je saluais tous ceux qui m'appréciaient, donc environ tout le monde et me dirigeait vers mon cours, pour une fois à l'heure. Je m'ennuyais et je crus que j'allais péter mon câble. J'avais toujours été bon en cours, j'excellais dans tout ce que je faisais à vrai dire. Mais l'autorité des profs & moi ça faisait deux. Lorsque la sonnerie retentie, je me pressais de sortir de cette salle de malheur, et me dirigeais dans la cour. Je croisais vaguement ma soeur, qui ne me vit même pas et me rappelais que je ne l'avais même pas réveillée le matin-même. Tant pis pour elle, mais peut-être était-ce pour cela qu'elle avait l'air si énervée.

La journée était enfin terminée, et enfin la fête pouvait commencer. J'arrivais à celle-ci, organisée par moi-même dans une salle que j'avais acheter spécialement pour. Il y avait déjà foule donc beaucoup totalement saouls ou drogués. Pour ma part, je n'avais pas réellement envie de finir saoul ou au septième ciel ce soir-là, c'était totalement bizarre et la première fois pour moi. Je ne buvais qu'une demi-bouteille de vodka et fumait un joint pour repartir ensuite alors qu'il n'était qu'une heure et demi. Rentrer à pied ne me ferait pas de mal et fumer en même temps non plus. Ce fut un long quart d'heure plus tard que je rentrais chez moi, me posant sur le grand canapé après avoir fini de fumer. Je m'assoupissais légèrement, lorsque j'entendis que l'ascenseur arrivait dans notre appartement. Je me levais d'un bond, m'adossant contre le mur pour voir qui cela pouvait être. Les portes s'ouvrirent sur ma petite soeur ainsi qu'un jeune homme que je connaissais de vu, s'embrassant langoureusement alors que celle-ci avait la bouteille à la main. Je ne fis aucun bruit, attendant qu'il parte. Chose faite, j'allumais la lumière, surprenant ma soeur d'être déjà là. Elle cacha rapidement la bouteille d'alcool dans son dos, comme elle l'avait toujours fait lorsqu'elle avait fait une bêtise et qu'elle voulait y cacher.

« QUOI?
_ TU OSES LE DEMANDER?! BORDEL TALIYAH, TU VEUX VRAIMENT FINIR COMME MOI? DROGUE DU MATIN AU SOIR, ET COUCHANT AVEC TOUT CE QUI BOUGE?! JE TE CROYAIS PLUS INTELLIGENTE ET AU DESSUS DE ÇA. TU ME DÉÇOIS »

Je me dirigeais vers elle, me stoppant légèrement puis lui choppant la bouteille à trois quarts vide des mains puis la tendant devant ses yeux.
« TALIYAH DEVIENT PAS COMME MOI ET TOUS LES GENS QUI ME RESSEMBLENT, TU VAUX BEAUCOUP PLUS QUE ÇA! »

Certes, j'étais fier de ce que j'étais mais je savais encore ce que je valais, presque rien. Je me sentais parfait et invincible, je savais ce que je faisais, j'avais vite comprit comment tout cela marchait, comment ne jamais souffrir. Mais elle, j'étais quasiment sûr qu'elle se perdrait rapidement en route, si ce n'était pas déjà fait.

Taliyah ne comprenait pas le comportement de son frère. Enfaite si, elle le comprenait plus que bien, mais à chaque fois qu'il faisait ça, elle détestait. Il osait lui faire la morale alors que lui n'avait pas montrer l'exemple. Depuis quand les grands frères devaient montrer le mauvais exemple et vous dires qu'il ne faut pas faire ça. Taliyah le regardait dans les yeux, ça l'énervait plus que tout. C'était lui, le soir où il ne l'avait pas réconforter, où il n'était pas venu la voir pour savoir ce qu'elle avait, que tout avait commencer. C'était lui qu'avait chercher qu'elle devienne comme ça. Et puis, elle n'allait pas être Taliyah Vivaldi Harlow, la-petite-soeur-solitaire-et-sainte-nitouche de Mister Harlow. Taliyah le regardait essayant de lui faire passer le message que c'était lui, c'était lui qui avait déclencher son changement. Mais elle fit posément:

Depuis quand tu te préoccupes de moi ? Hein ? Quand tu as fais attention à ce que je devenais ?

Biensure, Taliyah ne voulait pas de discussion là maintenant, vu qu'elle n'était pas en état, mais d'un côté, tout ce qu'elle avait sur le cœur devait sortir, elle avait garder tellement longtemps tout ce qu'elle pensait de la situation, de lui, de tout. Mais elle n'arrivait pas à lui dire, parce qu'elle avait un certain respect pour lui, mais plus le temps passait, plus il lui faisait ce genre de leçons, plus elle le supportait de moins en moins, et ce qui devrait arriver, arrivera bientôt, peut-être pas aujourd'hui, mais bientôt.

La jeune femme put voir son grand frère venir vers elle. Et sans qu'elle ne puisse rien faire, il lui ôta sa bouteille de vin qu'elle cachait dans son dos. Il lui montrait la bouteille, comme si elle était encore une enfant, comme quand vous expliquez à un enfant qu'il ne fallait pas prendre ça, et que vous lui montrez bien l'objet de la bêtise. Elle soupira doucement, et baissa des yeux, elle était tellement énervée. Pourquoi il lui faisait ça ? Il disait de ne pas être comme lui, alors pourquoi lui était comme ça ? Pourquoi il l'avait abandonné, et s'était éloigné d'elle? Pourquoi il ne redevenait pas comme avant, ou au moins qu'il prenait soin d'elle ? Bon sang, elle était sa petite sœur. Mais non, depuis quelque temps, il s'en contre fichait d'elle, alors l'a voir là avec une bouteille à la main le surprenait ? C'était agaçant, oui elle trouvait ça énervant. Surtout qu'il lui disait tout cela sans connaissances de causes, oui elle en avait des causes de son changement.

Taliyah devient pas comme moi et tous les gens qui me ressemblent, tu vaux beaucoup plus que ça !

Depuis quand elle valait plus que lui ? Hein ? Non, elle ne valait rien. Elle n'était qu'une gamine qui voulait oublier une partie de son passé, qui essayait de se faire réconforter comme elle pouvait. Elle n'avait pas grandit dans une famille où l'amour prônait, et la seule personne qui comptait le plus avait changée, et s'était éloignée, alors à quoi ça servait de rester elle-même, valait mieux en profiter pour avoir un peu de réconfort.

Qu'est ce que t'en sais que je vaux plus que ça ? Tu ne me connais pas! Et c'est toi-même qui as voulut ça! Alors ne me dis pas ce que je dois faire, tu n'as pas été là au bon moment...

Taliyah avait dit tout ça en le regardant, elle avait les yeux un peu embrumaient, il fallait dire que l'alcool l'a rendait légèrement plus sensible que d'habitude. Elle ne baissait pas les yeux, non, c'était à cause de lui, et il lui disait qu'il ne fallait pas qu'elle devienne comme lui. C'était lui qui avait chercher qu'elle devienne comme ça, sans le savoir. Elle était aller un peu loin dans ces paroles, elle savait que Jeremiah allait se poser des questions, mais peu importait, il osait lui dire de tels choses alors qu'il n'en savait rien.